Quel impact le jargon (ou autres acronymes et abréviations internes) peut-il avoir sur votre présentation ?
"PPC, CPO, CCTP, PEFCU, ICT, AGP, ESP, AJP, EPC, RFM, WHS, PR….. "
Je peux vous en lister des dizaines et des dizaines encore mais cela ne vous apportera pas grand-chose J
Tous ces acronymes, veulent bien entendu dire quelque chose mais qui les comprend ? Personne, à part les concernés !
Chaque entreprise en effet a son propre jargon et utilise des acronymes génériques ou personnalisés.
Il m’arrive lorsque je rencontre de nouveaux clients, pour la 1ère séance de challenging que nous organisons dans le but de construire et préparer un Storytelling, de ne pas tout comprendre J
La cause ? C'est qu'ils me parlent spontanément dans leur langage interne, un langage fleuri d’acronymes et autres abréviations.
J'ai quelques exemples bien croustillants que je ne partagerai pas pour cause de confidentialité et de discrétion mais je peux vous dire que certaines scènes pourraient être cultissimes :)) Peut-être que certains lecteurs, ici se reconnaitront :)
En plaisantant mais en recadrant, je leur demande de me « parler français » J
Ce type de langage est utilisé dans les entreprises pour « gagner du temps », seulement voilà… il s’agit d’un langage interne et il ne fonctionne que si tout le monde en a connaissance.
Pas de soucis donc si vous l’utilisez dans une présentation interne ou tout le monde comprend.
Par contre... s’il y a d’autres personnes externes à votre département ou entreprise, veillez bien à faire attention à ne pas les utiliser ou alors à prendre le temps de les expliquer.
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Comme les informations que vous communiquez lors d’une présentation, sont enregistrées par le cerveau (organe complexe quand même) de votre auditoire, et si certains termes ne sont pas compris, le cerveau va consacrer plus de temps et d'énergie à déterminer ce que cela signifie.
En effet, son tort c'est de vouloir tout comprendre ! :)
Cela entraîne alors, une distraction de votre auditoire (ou de certains membres) puisque la concentration à l’écoute, que développe le cerveau, va se mettre en mode pause pour prendre le temps de comprendre ce que cela veut dire.
Les spécialistes de la communication orale, estiment qu’un débit moyen de 130 mots par minute est favorable à la communication orale devant un public.
Cela signifie donc que : Si le cerveau prend 5 secondes à chaque fois pour décoder un acronyme, la personne qui vous écoute, aura manqué dix mots de votre discours et cela peut correspondre à une phrase entière (...)
Vous imaginez si la phrase en question est cruciale pour la présentation ou correspond à votre message-clé ?
Le public (ou certains membres) aura perdu l’essentiel et ne pourra pas effectuer le passage de seuil que vous souhaitiez et qui est censé concrétiser la réussite de votre présentation :/
Prenez bien soin donc de faire l’économie d’acronymes lors de vos présentations orales et d’utiliser des mots compréhensibles pour tous si vous voulez que cette présentation reste compréhensible, captivante et mémorisable, en d’autres termes, réussie J
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