Une présentation Powerpoint sans liste à puces, est t-elle encore une présentation Powerpoint ?
Voici ce que nous propose par défaut le logiciel Powerpoint lorsqu'on l'ouvre :
Un modèle qui propose des emplacements pour : 1 titre et des sous-titres sous forme de liste à puces.
Ce modèle (de liste à puces) incite l'auditoire à ne plus écouter mais à prendre des notes.
Et Seth Godin de dire : "Prenez vous des notes lorsque vous allez à l'opéra ou au cinéma ?" "Eh bien NON !".
Selon Garr Reynolds (Presentation Zen), ce format nous pousse à créer ce qu'il appelle des Slidements : Sorte d'association contre nature entre un document et une slide.
Ce que Garr Reynolds propose, ce n'est pas de jeter Powerpoint mais de s'en servir différemment en mettant aux oubliettes les modèles que Powerpoint nous propose et en construisant de vrais supports de communication qui bien agencés (voir articles précédents dans ce blog) vont venir renforcer notre discours et favoriser l'attention de notre auditoire.
D'après John Médina (Biologiste américain) les slides réalisées avec Powerpoint contiennent en moyenne 40 mots chacune. Si l'on observe les slides de Steve Jobs, les 4 premières slides comportent au total, 6 mots, 3 chiffres, 1 date...et pas une seule liste à puces.
Alors, OUI, il est possible d'utiliser le logiciel Powerpoint et de réaliser des slides percutants pour notre auditoire. Le prochain article sera consacré au décriptage des slides de Steve Jobs.
Bibliographie pour cet article : Carmine Gallo "Les secrets de présentation de Steve Jobs" éditions TELEMAQUE